Quels sont les niveaux de décibel autorisés en industrie ?

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Comme tous les autres risques professionnels, l’exposition au bruit est prise en compte dans le cadre réglementaire de la prévention. Cela repose sur différentes actions, et les principes généraux sont clairement définis dans le Code de travail. Pour découvrir les niveaux de décibel autorisés en milieu industriel, poursuivez votre lecture.

Le décibel maximum autorisé

Le bruit à 40 décibels est considéré comme des chuchotements. Si c’est entre 45 et 65 décibels, les voix sont normales. Par contre, des décibels entre 70 et 80 sont élevés. C’est le volume sonore qu’il y a dans un restaurant ou une cantine avec une capacité moyenne. Santé au travail indique que si c’est entre 85 et 95 décibels, on parle de cris. On constate souvent cela dans les environnements industriels réputés pour être bruyants. On parle de la production de béton, des bâtiments et travaux public, des industries de produits minéraux, des industries du bois/papier, des industries agroalimentaires, textiles, métallurgiques ainsi que de transformation des métaux, de la construction automobile et des équipements mécaniques… Il faut prendre des mesures afin d’éviter l’exposition longue au bruit. Au cas le volume sonore est plus de 100 décibels, il n’est pas possible de discuter. Ce niveau sonore est remarqué dans les concerts ainsi que les boîtes de nuit. C’est néfaste pour l’audition, même si l’exposition n’est que de courte durée.

Les impacts négatifs du bruit en industrie

Comme annoncé plus haut, en industrie, le niveau sonore peut atteindre entre 85 et 95 décibels. Cela représente un danger pour les employeurs et les employés. Le bruit est considéré comme un facteur de risques ainsi que de pénibilité, une véritable source de dégradation de la santé. Les risques directs sont les acouphènes et la surdité. Parmi les autres risques, notons la fatigue auditive pouvant conduire à une surdité. Un tel volume de son fait aussi perdre en productivité et augmente les accidents de travail ainsi que les arrêts maladie. C’est aussi connu pour favorise la dépression. Il y a encore l’augmentation du stress et les troubles du sommeil ainsi que la baisse des performances cognitives. Ces niveaux de décibels participent également à l’arrivée des troubles cardio-vasculaires, notamment l’hypertension. Pour les femmes enceintes qui y sont exposées, le risque est la mort du fœtus. Donc, il est essentiel de lutter contre le bruit au travail en évitant ou en amoindrissant tous les risques.

Le point concernant la réglementation sur le bruit

industrie et niveau sonore
Crédits : Pixabay

Dans les milieux industriels, il y a plusieurs réglementations régissant les niveaux sonores, c’est résumé dans la directive européenne 2006/42/EC. En France, c’est régi par l’article L 4121-2 du Code du travail, et cela s’axe sur l’évaluation des risques, les actions sur l’environnement de travail et la protection des travailleurs. La réglementation conseille le traitement à la source des risques liés à l’exposition au bruit. Pour cela, il faut un plan d’action : information des employés des risques encourus et mesures pour limiter. On peut aussi mettre à disposition des protections auditives et un examen audiométrique préventif. La réduction du niveau sonore passe par ailleurs par les innovations technologiques.

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